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Évangile selon Saint Jean

 

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La Porte du Ciel 
N° 01 Jn
 

LE TRIOMPHE DE LA

 LUMIÈRE

 

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LE TRIOMPHE

DE LA LUMIÈRE

( Évangile de Jean )

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jean : 

"l'évangile  spirituel"

lORSQU'IL caractérise le quatrième Évangile en le disant "spirituel", Clément d'Alexandrie, cité par Eusèbe, n'entend certes pas suggérer que les trois autres manquent de substantielle nourriture pour la spiritualité chrétienne. Mais l'épithète souligne que JEAN entraîne ses lecteurs plus avant que ne le font MATTHIEU, MARC et LUC, à la découverte des divins mystères de la Révélation nouvelle. Ainsi cet Évangile, qui témoigne comme les précédents de la vie historique et de l'enseignement du Christ sans avoir avec les Synoptiques les mêmes liens d'interdépendance dont ceux-ci tirent leur large concordance, fournit-il au Nouveau Testament un apport original, complémentaire, et singulièrement précieux.
     A l'époque où s'exprime à ce sujet le grand docteur devenu le chef de l'école des catéchètes d'Alexandrie (vers 200), seuls quelques non conformistes doutent de l'authenticité scripturaire de "l'Évangile de JEAN", attestée par la liste des ouvrages que l'Église recevait pour inspirés vers l'an 180 (d'après le canon dit "de Muratori", traduction latine du VIII° s. d'un document grec primitif). Il apparaît d'ailleurs que la chrétienté en son entier ait accepté, dès sa publication, pour Écriture sacrée ce texte très tôt répandu tant en Occident qu'en Orient ; on décèle son impact dans la littérature chrétienne à partir des premières décennies du II° s.

     La découverte d'un fragment bien identifiable dans un papyrus égyptien daté de ces années-là invite, compte tenu du temps nécessaire à la diffusion jusqu'en Égypte, à situer dans les dernières années du I° s. la rédaction de l'ouvrage. Les données proposées par l'analyse critique de celui-ci s'accommodent d'un auteur juif hellénisant sans prouesse, mais averti des disciplines d'avant-garde du judaïsme cultivées notamment par les cénobites de Qumrân probablement esséniens, aussi bien que des courants de pensée et des modes d'expression de l'hellénisme oriental du temps.

     De fait, la tradition la plus ancien ne donne le plus souvent Éphèse ( beaucoup plus rarement Antioche ) pour lieu d'origine du quatrième Évangile, qu'elle attribue de façon quasi unanime à l'apôtre Jean, frère de Jacques et fils de  Zébédée : celui qui fut, avec André, disciple de Jean-Baptiste (cf. JEAN, chap. 1, vers. 35-37) avant  d'être appelé par le Christ au nombre des "Douze".

     Une tradition encore, dont l'origine est elle aussi attestée depuis le II" s., veut qu'après le concile apostolique de Jérusalem (ACTES, chap. 15), l'apôtre jean ait résidé "en Asie", et qu'au retour de sa captivité au bagne impérial de Patmos où il aurait achevé l'APOCALYPSE (vers 95), il se soit fixé jusqu'à sa mort à Éphèse, capitale de "l'Asie romaine". Il y aurait de quelque manière fait un livre de "son Évangile", jusqu'alors prêché aux Églises de cette province sur lesquelles il veillait.

L'oeuvre du "disciple que jésus aimait"

     Il est donc raisonnable d'admettre, en si bonne compagnie, que l'apôtre jean est bien l'auteur principal de l'Évangile qui porte son nom. Même si quelques modernes dont l'avis est souvent fondé sur des textes, peu ou insuffisamment explicites, de Papias (évêque d'Hiéropolis, II° s.) et d'Eusèbe (évêque de Césarée, IV° s.), voient en jean l'Évangéliste ° Jean le Presbytre" ; lequel aurait compté parmi les "disciples" du Christ, sans appartenir au collège des Douze. Il est vrai que d'autres, plus nombreux, défendent une position moins tranchée, pour l'essentiel conciliable avec le consentement des anciens. Tout en reconnaissant l'origine johannique de cet Évangile d'abord diffusé oralement, et donc progressivement adapté dans sa forme aux appétits spirituels et aux besoins des auditoires, avant d'être consigné par écrit --comme il en fut de tous, et plus longtemps de celui-ci puisque le dernier en date --, ils estiment que le texte dont nous disposons n'est peut-être pas de la main même de l'apôtre, mais de l'un de ses fils selon la foi et l'Esprit...

     Mais peut-être l'auteur principal a-t-il été assisté par plusieurs : ceux qui authentifient l'ouvrage en soulignant que le témoin de tout ce qui fait sa teneur est "le disciple que Jésus aimait" (chap. 21, vers. 7 et 20 ; cf. c. 13, v. 23 ; c. 19, v. 26 ; c. 20, v. 2), et en affirmant que "son témoignage est véridique" (chap. 21, vers. 24).

     Qui pourrait être ce disciple de prédilection, autre qu'un des trois qui reçurent les marques les plus éclatantes de la confiance du Maître ?... C'est-à-dire Pierre et les deux fils de Zébédée, seuls conviés par le Christ à se tenir à ses côtés en certaines circonstances solennelles ; telles celles qui révèlent sa toute-puissance sur la vie et la mort (cf. MARC, c. 5, v. 37 ; LUC. c. 8, v. 51), et le mystère de sa double nature : dans la gloire bien divine de la Transfiguration (cf. MATTHIEU, c. 17, v. 1 ; MARC, c. 9, v. 2 ; LUC, c. 9, v. 28) en présence "de Moïse et d'Elie" ("la Loi et les Prophètes"), vivants symboles de l'Ancien 'Testament venu du fond des âges à la rencontre du Nouveau ; puis dans les angoisses bien humaines de l'agonie au jardin de Gethsémani (cf. MATTHIEU, c. 26, v. 37 ; MARC, c. 14. v. 33), à la veille du sacrifice sur la Croix.

     Or il ne peut s'agir ni de Jacques, frère de Jean, exécuté par Érode Agrippa Ier (cf. ACTES, c. 12, v. 1-2), lui-même mort en 44, c'est-à-dire plus d'un demi-siècle avant la rédaction du quatrième Évangile, ni de Pierre, vraisemblablement martyrisé à Rome dans les années 64-67, et du reste nettement distingué en toute occasion (ex. JEAN, chap. 21, vers. 7 et 20) du "disciple que jésus aimait". Celui-ci serait donc bien Jean, que seul son Évangile ne cite jamais par son nom, mais dont le critère d'identification se trouve proposé avec une touchante insistance par les témoins de son propre témoignage (chap. 21, vers. 20 et 24), apparemment soucieux de lever toute équivoque fondée sur la délicate discrétion de l'apôtre.

     Sans doute ce chapitre 21 que conclut leur assertion est-il un ajout à l'œuvre déjà achevée; celle-ci comporte d'ailleurs d'autres brefs passages manifestement greffés, de manière moins voyante, dans le corps d'une première rédaction :
celui qui rapporte l'épisode de la femme adultère (chap. 7, vers. 53 à chap. 8, vers. 11) est le plus important et le moins contesté. Mais le fait que le livre ait été, probablement à plusieurs reprises, retouché, peut-étre remanié, et sûrement complété, par l'auteur en personne, par des collaborateurs qu'il a pu approuver ou des continuateurs autorisés à qui seraient dues quelques annotations (ex.: chap . 5, ers. 4) ou bribes recueillies de la tradition orale, ne change bien sûr rien à la valeur scripturaire, reconnue par l'Église, de l'ensemble tel qu'il nous est transmis ; et pas davantage au crédit que lui accordent les historiens de la littérature chrétienne du premier âge.

     En son état, l'Évangile de JEAN s'impose globalement, par l'unité d'inspiration et de langage, comme une oeuvre homogène ; au demeurant fort bien structurée, du moins clans les grandes lignes de sa composition.

Les images et les textes proviennent de : en ce temps là la bible. Éditions du Hennin Paris 1977

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