. |
|
I2. |
L'onction
de
Béthanie.
L'entrée
triomphale
à
Jérusalem. |
|
L'entretien
avec
les
Grecs.
Aveuglement
du
peuple. |
. |
|
1. |
Six
jours
avant
la
Pâque,
Jésus
se
rendit
à
Béthanie
ou
était
Lazare
qu'Il
avait
ressuscité |
|
des
morts. |
2. |
On
lui
offrit
là
un
repas,
et
,Marthe
servait,
tandis
que
Lazare
était
un
de
ceux
qui
étaient
à |
|
table
avec
lui. |
3. |
Or, Marie, ayant pris une livre de parfum de
nard
pur
et
très
précieux,
en
oignit
les
pieds
de |
|
Jésus
et
.les
essuya
de
ses
cheveux.
La
maison
fut
remplie
de
l'odeur
du
parfum. |
|
|
«
OR,
MARIE,
AYANT
PRIS
UNE
LIVRE
DE
NARD
PUR
ET
TRÈS
PRÉCIEUX,
EN
OIGNIT
LES
PIEDS
DE
JÉSUS
ET
LES
ESSUYA
DE
SES
CHEVEUX.»
.La
sœur
de
Lazare-le-ressuscité
rend
à
Jésus
revenu
à
Béthanie
un
hommage
(ci-contre: miniature
de
l'évangile
de
l'empereur
Otton,
X°
s.;
au
trésor
de
la
cathédrale
d'Aix-la-Chapelle)
qui
n'est
pas
inusité
en
ce
temps-là
(cf.
Luc,
chap.
7,
vers.
38),
mais
elle
le
fait
avec
munificence,
et
l'infinie
délicatesse
qui
témoigne
de
son
attachement
profond
à
la
personne
du
Christ.
L'intelligence
du
cœur
lui
permet
peut-être
même
de
pressentir
en
effet
la
tragédie
des
tout
prochains
jours
(chap.
12,
vers.
7).
Judas,
l'économe
du
groupe,
que
Jean
qualifie
de
voleur,
est
celui
qui
se
récrie
le
plus
fort
sur
une
telle
«
prodigalité ». (CI. Münchow.)
|
. |
|
4. |
Judas
Iscariote,
un
de
ses
disciples,
celui
qui
allait
le
livrer,
dit: |
5. |
«Pourquoi
ce
parfum
n'
a-t-il
pas
été
vendu
pour
trois
cents
deniers,
qu'on
aurait
donnés |
|
aux
pauvres?
» |
6. |
Il
parla
ainsi
hon
pas
qu'il
se
souciât
des
pauvres,
mais
parce
qu'il
était
voleur
et
que, |
|
chargé
de
la
bourse,
il
dérobait
ce
qu'on
y
mettait. |
7. |
Jésus
dit
alors:
«Laisse-la;
qu'elle
le
garde
pour
le
jour
de
ma
sépulture. |
8. |
Vous
aurez
toujours
des
pauvres
avec
vous,
mais,
mol,
vous
ne
m'aurez
pas
toujours.» |
9. |
La
foule
nombreuse
des
Juifs
apprit
qu'il
était
là,
et
ils
vinrent,
non
pour
Jésus
seulement,
mais
pour
voir
Lazare
qu'il
avait
ressuscité
des
morts. |
10. |
Les
grands
prêtres
cependant
décidèrent
de
faire
mourir
aussi
Lazare. |
11. |
parce
que
beaucoup
de
Juifs
s'en
allaient
à
cause
de
lui
et
croyaient
en
Jésus. |
. |
|
12. |
Le
lendemain,
la
foule
nombreuse
qui
était
venue
pour
la
Fête,
ayant
appris
que
Jésus
allait |
|
à
Jérusalem, |
13. |
prit
des
rameaux
de
palmiers
et
partit
à
sa
rencontre.
Ils
criaient: |
|
«
Hosanna!
Béni
celui
qui
vient
au
nom
du
Seigneur,
et
le
roi
d'Israël.
» |
14. |
Jésus,
ayant
trouvé
un
ânon,
monta
dessus,
selon
qu'il
est
écrit
: |
15. |
«
Ne
crains
pas,
fille
de
Sion,
voici
que
ton
roi
vient,
monté
sur
le
petit
d'une
ânesse.
» |
. |
|
«
NE
CRAINT
PAS,
FILLE
DE
SION.
VOICI
QUE
TON
ROI
VIENT,
MONTÉ
SUR
LE
PETIT
D'UNE
ÂNESSE.
Jean
cite
de
mémoire
et
remplace
l'exclamation
de
Zacharie
(chap.
9. vers. 9): «Exulte,
fille
de
Sion!»
par
«
ne
crains
pas
»,
expression
parente
de
celle
par
où
débutent
la
plupart
des
manifestations
divines
en
raison
de
l'effroi
bien
naturel
de
ceux
qui
en
bénéficient
(Genèse,
chap.
15,
vers.
1,.
chap.
26,
vers.
24...
Luc,
chap.
l,
vers.
30,.
Matthieu,
chap.
28,
vers,
5).
Il
n'en
exprime
que
mieux
le
sens bien réel de l'entrée
de
Jésus
dans
la
ville.
(Ci-contre
:
sculpture
de
l'ancienne
clôture
du
chœur
de
Notre-Dame
de
Paris,.
XIV'°s.):
celle
du
Messie,
fils
de
David.
Et
les
foules
le
ressentent
ainsi,
qui
«exultent»
en
effet,
manifestant
avec
des
palmes
l'accueil
du
roi
vainqueur
(1er
Maccabées,
chap.
13,
vers.
51),
comme
le
font
encore
chaque
année
les
chrétiens
au
jour
anniversaire
de
l'accueil
du
Christ
dans
Jérusalem.
(Ci-dessous
:
un
évêque
y
distribue
«les
rameaux
».
CI.
Giraudon
et
Harbutt-Magnum.) |
.. |
|

|
. |
|
16. |
Ses
disciples
ne
comprirent
pas
cela
tout
d'abord,
mais,
lorsque
Jésus
eut
été
glorifié,
ils |
|
s'en
souvinrent
que
cela
était
écrit
à
son
sujet
et
qu'on
l'avait
accompli
envers
lui. |
17. |
La
foule
qui
était
avec
lui
lorsqu'il
avait
appelé
Lazare
hors
du
tombeau
et
qu'il
l'avait |
|
ressuscité
des
morts
lui
rendait
témoignage. |
18. |
Aussi
le
peuple
vint-il
à
sa
rencontre,
parce
qu'il
avait
appris
qu'il
avait
accompli
ce
signe. |
19. |
Les
pharisiens
se
dirent
donc
entre
eux:
«Vous
voyez
que
vous
n'arrivez
à
rien
:
voici
que |
|
tout
le
monde
part
à
sa
suite.
» |
. |
|
20.. |
Il
y
avait
quelques
Grecs
parmi
ceux
qui
étaient
montés
pour
adorer
lors
de
la
Fête. |
21. |
Ils
allèrent
trouver
Philippe
qui
était
de
Bethsaïde:
en
Galilée,
et
ils
lui
firent
cette
demande: |
|
«
Seigneur,
nous
voudrions
voir
Jésus.
» |
22. |
Philippe
va
le
dire
à
André;
André
et:Philippe
vont
le
dire
à
Jésus. |
23. |
Jésus
leur
répond:
«L'heure
est
venue
où
le
Fils
de
l'homme
va
être
glorifié. |
24. |
En
vérité,
en
vérité
je
vous
le
dis:
Si
le
grain
de
blé
tombé
à
terre
ne
meurt
pas,
il
reste
s |
|
eul.
Mais,
s'il
meurt,
il
porte
beaucoup
de
fruits. |
. |
|
«
EN VÉRITÉ JE VOUS LE DIS; SI LE GRAIN DE BLÉ TOMBÉ À TERRE NE MEURT
PAS,
IL
RESTE
SEUL.»
Une
fois
encore,
Jean
passe
rapidement
sur
l'événement
pour
s'élever
à
la
leçon
théologique,
aux
résonances
éternelles.
La
courte
parabole
est
indirectement
une
fin
de
non~recevoir
adressée
aux
Grecs
et
aux
Romains-hellénisés
étrangers
mais
«
craignant-Dieu,
c'est-à-dire
pratiquant
certains
rites
du
judaïsme,.
tels
par
exemple
le
centurion
de
Capharnaüm
(Luc,
chap.
7,
vers.
2-4)
ou
le
centurion
Corneille
(Actes
des
apôtres,
chap.
10,
vers.
2).
Sans
doute
Jésus
ne
méprise-t-il
pas
leur
démarche.
Mais
«
l'heure"
n'est
plus
aux
audience
privées:
préparée
tout
au
long
de
la
vie
publique,
celle
qui
vient
sera
consacrée
à
la
glorification,
mais
d'abord
à
l'épreuve
suprême
nécessaire.
De
même
avant
de
donner
naissance
à
des
fruits
abondants,
la
semence
jetée
en
terre
se
désagrège
et
pourrit.
(Ci-contre:
le
semeur
suit
le
tracé
du
sillon,.
en
Afghanistan.
CIÎché
Mîchaud-
Rapho,) |
. |
|
25. |
Celui
qui
aime
sa
vie
la
perd,
et
celui
qui
hait
sa
vie
en
ce
monde
la
gardera,
pour
la
vie |
|
éternelle. |
26. |
Si
quelqu'un
veut
me
servir,
qu'il
me
suive,
et
là
où
je
suis,
là
aussi
sera
mon
serviteur. |
|
Si
quelqu'un
veut
me
servir,
mon
Père
l'honorera. |
27. |
Maintenant,
mon
âme
est
troublée,
et
que
dirai-je
?
Père,
sauve-moi
de
cette
heure
!
Mais |
|
ç'est
pour
cela
que
je
suis
arrivé
à
cette
heure. |
28. |
Père,
glorifie
ton
nom.
»
Une
voix
vint
alors
du
ciel
«
Je
l'ai
glorifié
et
je
le
glorifierai
encore.
» |
29. |
La
foule,
qui
se
trouvait
là
et
qui
avait
entendu,
disait
que
ç'était
le
tonnerre.
D'autres |
|
disaient:
«
C'est
un
ange
qui
lui
a
parlé.
» |
30. |
Jésus
reprit:
«
Ce
n'est
pas
pour
moi
que
cette
voix
s'est
fait
entendre,.
mais
pour
vous.! |
31. |
Maintenant,
c'est
le
jugement
de
ce
monde;
maitenant,
le
prince
de
ce
monde
va
être
jeté |
|
dehors. |
.
«
MAINTENANT
LE
PRINCE
DE
CE
MONDE
VA
ÊTRE
JETÉ
DEHORS.»
A
l'évocation
de
cette
épreuve,
comme
bientôt
à
Gethsémani,
un
trouble
saisit
Jésus.
Mais,
comme
à
Gethsémani
aussi,
sa
volonté
épouse
celle
du
Père
qui
répond
par
la
voix
tombée
du
ciel:
celle
du
baptême
et
de
la
Transfiguration
(Matthieu,
chap.
3,
vers.
17;
chap.
17,
vers.
5).
«
L'heure
»
commence
de
la
défaite
de
Satan,
«prince
de
ce
monde»
parce
qu'il
assujettit
les
hommes.
Incarnation
du
mal,
dès
les
premiers
jours
il
s'est
attaqué
au
Messie
(Marc,
chap.
1,
vers.
13);
mais
il
va
jouer
maintenant
son
dernier
atout
(Luc,
chap.
4,
vers.
13).
Ci-contre:
les
milices
célestes
«jettent
dehors»
les
anges
rebelles
et,
bien
sûr
Satan,
leur
maître;
miniature
extraite
du
«Miroir
historiai
de
Beauvais»;
XV'
siècle;
à
la
Bibliothèque
nationale.
(Cliché
B.
N.) |
. |
|
.32. |
Et
moi,
lorsque
je
serai
élevé
de
terre,
j'attirerai
les
hommes
à
moi.
» |
. |
|
«
ET
MOI
LORSQUE
JE
SERAI
ÉLEVÉ
DE
TERRE,
J'ATTIRERAI
TOUS
LES
HOMMES
A
MOI.»
L'expression
(chap.
3,
vers.
14;
chap.
8,
vers.
28)
traduit
l'élévation
sur
la
croix
(chap.
12,
vers.
32-33),
mais
du
même
coup
l'élévation
au
ciel,
où
Jésus
entraînera
tous
ceux
qui
croient
en
lui
(chap.
3,
vers.
15).
Ci-
dessous:
le
Christ
allant
chercher
les
justes
aux
limbes,
«vitrail
de
l'Apocalypse
»
" XIII°
s., à la cathédrale de Bourges.
Tandis que le soir tombe
(Marc,
chap.
11,
vers.
11),
le
Maître
exhorte
les
siens
à
«
croire
à
la
lumière»
(Jean,
chap.
12,
vers.
35-36)
tant
qu'ils
l'ont
encore
avec
eux.
Ce
sera
sa
dernière
grande
leçon
publique
avant
la
Passion.
(CI.
Loirat.)
|
. |
|
33. |
Il
disait
cela
pour
indiquer
de
quelle
mort
il
a
mourIr. |
34. |
La
foule
lui
répondit
alors:
«
Nous
avons
appris
de
la
Loi
que
le
Christ
demeure
à
jamais. |
|
Comment
peux-tu
dire,
toi,
qu'il
faut
que
le
Fils
de
l'homme
soit
élevé
?
Qui
est
donc
ce
Fils
de
l'homme?» |
35. |
Jésus
leur
dit:
«
Ce
n'est
plus
pour
longtemps
que
la
lumière
est
au
milieu
de
vous, |
|
marchez
tant
que
vous
avez
la
lumière,
afin
que
les
ténèbres
ne
vous
surpren
ne
nt
pas.
Celui
qui
marche
dans
les
ténèbres
ne
sait
pas,
en
effet,
où
il
va. |
36. |
Tant
que
vous
avez
la
lumière,
croyez
à
la
lumière
afin
de
devenir
fils
de
lumière.»
Jésus |
|
parla,
puis
il
partit
et
se
déroba
à
eux. |
.
.
|
|
37.
|
Bien
qu'il
eût
accompli
tant
de
signes
devant
eux
ils
ne
croyaient
pas
en
lui, |
. |
|
«
BIEN
QU'IL
EUT
ACCOMPLI
TANT
DE
SIGNES
DEVANT
EUX,
ILS
NE
CROYAIENT
PAS
EN
LUI,
AFIN
QUE
S'ACCOMPLISSE
LA
PAROLE
DU
PROPHÈTE
ISAÏE...»
L'incompréhension
des
contemporains
du
Christ
(le
scepticisme
est
de
tous
les
temps..
ci-contre),
que
l'évangéliste
note
douloureusement,
est
pourtant
intégrée
également
au
plan
divin.
Jean
(chap.
12,
vers.
38-40)
cite,
assez
librement
d'ailleurs,
le
premier
et
le
second
Isaïe
(chap.
6,
vers.
10;
chap.
53,
vers.
1)..
les
Juifs
conserveront
ces
textes
« comme un livre scellé
»,
sans
les
comprendre,
et
leur
incrédulité
même
est
un
élément
de
la
rédemption,
car,
dit
Paul
(Romains,
chap.
11,
vers.
25),
leur
«
endurcissement»
sert
à
l'élection
des
Gentils
jusqu'à
ce
que
la
conversion
de
ceux-ci
soit
complète.
(Cliché
Durand
-
Atlas-Photo.)
|
. |
|
38. |
afin
que
s'accomplisse
la
parole
du
prophète
Isaïe
: |
|
«
Seigneur,
qui
a
cru
à
notre
prédication?
|
|
à
qui
le
bras
du
Seigneur
a-t-il
été
révélé?»
|
39. |
Ils
ne
pouvaient
pas
croire,
parce
qu'Isaïe
a
dit
encore
: |
|
«
Il
a
aveuglé
leurs
yeux,
endurci
leur
cœur,
|
|
de
peur
que
leurs
yeux
ne
voient,
que
leur
cœur
ne
comprenne;
qu'ils
ne
se
convertissent
et
que
je
ne
les
guérisse.
» |
41. |
Isaïe
prononça
ces
paroles
parce
qu'il
vit
sa
gloire;
c'est
à
son
sujet
qu'il
a
parlé. |
42. |
Toutefois,
même
parmi
les
notables,
beaucoup
crurent
en
lui,
mais
à
cause
des
pharisiens |
|
ils
ne
le
procla
maient
pas,
de
peur
d'être
exclus
de
la
synagogue. |
43. |
Ils
aimèrent
la
gloire
qui
vient
des
hommes
plus
que
celle
qui
vient
de
Dieu. |
44. |
Cependant
Jésus
s'écriait:
«Celui
qui
croit
en
moi,
ce
n'est
pas
en
moi
qu'il
croit,
mais
en |
|
celui
qui
m'a
envoyé, |
45. |
et
celui
qui
me
voit,
voit
celui
qui
m'a
envoyé. |
46. |
Je
suis
venu,
lumière,
dans
le
monde
afin
que
quiconque
croit
en
moi
ne
demeure
pas
dans |
|
les
ténèbres. |
47. |
Si
quelqu'un
entend
mes
paroles
et
ne
les
garde
pas,
ce
n'est
pas
moi
qui
le
juge:
je
ne |
|
suis
pas
venu
effet,
pour
juger
le
monde,
mais
pour
sauver
le
monde. |
48. |
Celui
qui
me
méprise
et
qui
ne
reçoit
pas
mes
paroles
a
son
juge
:
c'est
la
parole
que
j'ai |
|
dite
qui
le
jugera
dernier
jour, |
. |
|
«
CELUI
QUI
ME
MÉPRISE
ET
REÇOIT
PAS
MA
PAROLE
A
SON
JUGE
:
C'EST
MA
PAROLE
QUE
J'AI
DITE
QUI
LE
JUGERA
AU
DERNIER
JOUR.»
Les
grands
thèmes
de
l'enseignement
de
Jésus
passent
dans
les
versets
44
à
50
du
chapitre
12,
comme
un
rappel
nécessaire
avant
d'aborder
le
récit
de
la
grande
semaine
de
la
Passion..
Jésus
est
la
lumière;
la
foi
en
lui,
comme
Christ,
et
en
sa
Parole,
comme
transmise
par
le
Père,
seront
les
critères
du
jugement
au
dernier
jour.
(Ci-contre:
l'ange
du
jugement,.
au
portail
de
la
Sainte-Chapelle.
Cliché
R.
Tour
|
. |
|
49. |
parce
que
je
n'ai
pas
parlé
de
moi-même,
mais
le
Père
qui
m'a
envoyé
m'a
commandé
ce |
|
que
je
devais
dire
et
annoncer.
|
50. |
Et
je
sais
que
son
commandement
est
vie
éternelle.
Les
paroles
que
je
prononce,
c'est |
|
donc
comme
le
Père
me
l'a
dit
que
je
les
prononce.
» |