. |
|
7. |
La
fête
des
Tabernacles.
Jésus
annonce
son
prochain
départ.
L'eau
vive.
Débat
sur
l'origine
du
Christ. |
. |
|
«
LA
FÊTE
JUIVE
DES
TABERNACLES
ÉTAIT
PROCHE,
SES
FRÈRES
LUI
DIRENT:
PARS
D'ICI...»
Des
trois
solennités
qui
obligeaient
les
Juifs
adultes
à
«monter
à
Jérusalem"
(Exode,
chap.
23,
vers.
17),
la
fête
des
Tabernacles
était
la
plus
populaire
et
la
plus
joyeuse.
Rappelons
que,
pour
commémorer
le
campement
des
Hébreux
dans
le
désert
«quand
Yahvé
les
avait
tirés
du
pays
d'Égypte
",
ils
vivaient
avec
leur
famille,
pendant
les
huit
jours
que
durait
la
fête,
dans
des
huttes
de
branchages,
sur
les
places,
sur
les
terrasses,
voire
dans
les
maisons
(cf.
Exode,
chap.
23,
vers.
42
et
48).
Aujourd'hui
à
Jérusalem,
le
mur
des
Lamentations,
seul
vestige
du
Temple
détruit,
est
un
lieu
de
choix
pour
ces
«
tentes
»
ou
«
tabernacles
»
(ci-contre:
un
groupe
de
pèlerins
sous
l'abri
rituel
construit
en
cet
endroit).
Les
frères
de
Jésus
(Jean,
chap.
7,
vers.
3),
c'est-à-dire
ses
parents
en
ligne
collatérale,
comptaient
sur
ce
rassemblement
de
peuple
pour
que
«le
prophète»
réussisse
enfin
à
s'imposer
en
maître
bien
temporel,
ce
dont
ils
espèrent
tirer
eux-mêmes
gloire
et
profit.
A
l'égard
du
Christ
qu'ils
incitent
à
se
manifester,
leur
attitude
demeure
d'ailleurs
parfaitement
négative:
non
seulement
ils
n'ont
aucune
notion
de
sa
vraie
nature
(vers.
5),
mais
on
les
voit
ailleurs
(Marc,
chap.
3,
vers.
21)
déclarer
que
leur
parent
n'a
pas
toute
sa
raison!
C'est
ce
que
signifie:
«Il
s'égare.»
(CI.
M.-T.
Cattolr.) |
. |
|
1. |
Après
cela,
Jésus
parcourait
la
Galilée;
il
ne
voulait
pas
parcourir
la
Judée
parce
que
les |
|
Juifs
cherchaient
à
le
faire
mourir; |
2. |
la
fête
juive
des
Tabernacles
était
proche. |
3. |
Ses
frères
lui
dirent
donc:
«
Pars
d'ici
et
va
en
Judée,
afin
que
tes
disciples
aussi
voient
les |
|
œuvres
que
.tu
accomplis; |
4. |
personne
en
effet
n'agit
en
secret,
qui
cherche
en
même
temps
à
se
faire
connaître. |
|
Puisque
tu
accomplis
ces
œuvres,
manifeste-toi
au
monde.» |
5. |
Car
ses
frères
eux-mêmes
ne
croyaient
pas
en
lui. |
6. |
Jésus
leur
dit:
«Mon
temps
n'est
pas
encore
venu;
pour
vous,
ç'est
toujours
le
temps |
|
convenable. |
7. |
Le
monde
ne
peut
vous
haïr,
mais
moi,
il
me
hait,
parce
que
le
témoignage
que
je
porté
sûr |
|
lui
est.
que
ses
œuvres:
sont
mauvaises. |
8. |
Vous
donc,
montez
à
la
fête;
pour
moi,
je
n
monterai
pas
à
cette
fête
parce:que
mon
temps |
|
n'
est
pas
encore
accompli.
» |
9 |
Après
leur
avoir
ainsi
parlé,
il
demeura
en
Galilée. |
10. |
Mais
quand
ses
frères
furent
montés
à
la
fête,
il
monta
lui
aussi,
non
pas
publiquement, |
|
mais
comme
en
secret. |
11. |
Les
Juifs
le
cherchaient:donc
à
la
fête,
et
ils
didaient
:
«Où
est-il?» |
12. |
Beaucoup
de
bruit
circulaient
à
son.
sujet
dans
la
foule.
Les
uns
disaient:
«
c'est
un |
|
homme
de
bien
»,
et
d'autres:
«
Non,
il
trompe
Ia
foule.
» |
13. |
Personne
cependant
ne
parlait
de
lui
en
public,
par
crainte
des
Juifs. |
14. |
On
était
déjà
au
milieu
de
la
fête,
quand
Jésus
monta
au
Temple
et
se
mit
a
enseigner. |
. |
|
«
ON ÉTAIT DÉJÀ AU MILIEU DE
LA FÊTE
QUAND
JÉSUS
MONTA
AU
TEMPLE
ET
SE
MIT
À
ENSEIGNER.
»
On
parlait
encore,
à
Jérusalem,
de
l'afFaire
de
Bézatha
(Jean,
chap.
5, vers. 1-18) qui datait
de
la
fête
précédente
(probablement
la
Pentecôte),
et
de
l'émoi
qu'elle
avait
suscité,.
beaucoup
comptaient
sur
la
solennité
présente
pour
revoir
le
thaumaturge
qui
bravait
l'opinion
des
scribes
sur
le
respect
du
sabbat,
et
se
disait
l'égal
de
Dieu
(chap.
5,
vers.
18).
Or,
voici
que
Jésus
surgit
sur
le
parvis
des
Gentils,
alors
qu'on
l'avait
cherché
en
vain
dans
les
caravanes
qui
montaient
à
la
Ville
sainte,
puis
dans
le
Temple.
Il
stupéfie
son
auditoire,
partisans
ou
détracteurs,
par
l'autorité
avec
laquelle
il
interprète
les
Écritures,
lui
qui
n'a
jamais
étudié
dans
les
écoles
où
sont
formés
les
docteurs
de
la
Loi
(ci-dessus:
Jésus
enseignant,
sarcophage
du
IV°
s.,.
à
Saint-Ambroise
de
Milan),
mais
on
se
garde
bien
de
proclamer
trop
haut
son
admiration,
par
crainte
des
princes
des
prêtres
qui
haïssent
ce
«réformateur".
(CI.
Menjaud.) |
. |
|
15. |
Les
Juifs
étaient
étonnés
et
disaient
;,:«
Comment
cet
homme
est-il
instruit
sans
avoir |
|
étudié?» |
16. |
Jésus
leur
répondit:
«Ma
doctrine
n'est
pas
de
moi
mais
de
celui
qui
m'a
envoyé. |
17 |
Si
quelqu'un
veut
faire
sa
volonté,
il
saura
si
cette
doctrine
vient
de
Dieu
ou
si
je
parle
de |
|
moi-même. |
18. |
Celui
qui
parle
de
son
chef
est
en
quête
de
sa
propre
gloire;
mais
celui
qui
est
en
quête
de |
|
la
gloire
de
celui
qui
l'a
envoyé,
celui-Ià
est
véridique
et
il
n'y
a
pas
en
lui
d'injustice. |
19. |
Moïse
ne
vous
a-t-il
pas
donné
la
Loi?
Et
personne
d'entre
vous
ne
l'accomplit. |
|
Pourquoi
cherchez-vous
à
me
faire
mourir?» |
20. |
La
foule
répondit:
«Tu
es
possédé
du
démon.
Qui
cherche
à
te
faire
mourir?» |
21. |
Jésus
leur
répliqua:
«J'ai
accompli
une
seule
œuvre,
et
vous
en
êtes
tous
dans |
|
l'étonnement.
» |
22. |
Moïse
vous
a
donné
la
circoncision
-
encore qu'elle
ne
vienne
pas
de
Moïse
mais
des
pères
- |
|
et
vous
la
pratiquez
le
jour
du
sabbat. |
23. |
Si
on
circoncit
un
homme
le
jour
du
sabbat,
afin
de
ne
pas
violer
la
Loi
de
Moïse,
vous
vous |
|
indignez
contre
moi,
parce
que
j'ai
guéri
un
homme
tout
entier,
le
jour
du
sabbat. |
24. |
Ne
jugez
pas
selon
l'apparence,
mais
jugez
selon
la
justice.
» |
25. |
Quelques-uns
des
habitants
de
Jérusalem
dirent
alors:
«N'est-ce
pas
lui
qu'on
cherchait
à |
|
faire
mourir? |
26. |
Et
voici
qu'il
parle
librement
et
qu'on
ne
lui
dit
rien.
Est-ce
que
vraiment
les
notables
auraient |
|
reconnu
qu'il
est
le
Christ? |
27. |
Mais,
lui,
nous
savons
d'où
il
est;
lorsque
viendra
le
Christ,
personne
ne
saura
d'où
il
est!» |
28. |
Jésus
cependant
proclama,
en
enseignant
dans
le
Temple:
«
Vous
me
connaissez
et
vous |
|
savez
d'où
je
suis;
je
ne
suis
pas
venu
de
moi-même,
mais
Celui
qui
m'a
envoyé
est
véridique,
et
vous,
vous
ne
le
connaissez
pas. |
29. |
Moi,
je
le
connais,
parce
que
je
viens
de
Lui,
et
parce
que
c'est
Lui
qui
m'a
envoyé.
» |
30. |
On
cherchait
alors
à
se
saisir
de
lui,
mais
personne
ne
mit
la
main
sur
lui,
parce
que
son |
|
heure
n'était
pas
encore
venue. |
31. |
Parmi
le
peuple,
beaucoup
crurent
en
lui
et
ils
disaient:
«
Le.
Christ,
quand
il
viendra,
fera-t-il
plus
de
signes
que
lui?» |
. |
|
«
LE
CHRIST
QUAND
IL
VIENDRA
FERA -T- IL PLUS
DE
SIGNES QUE LUI?»
Pourtant
la
vérité
fuse,
quoique
de
façon
timide
(chap.
7,
vers.
31):
chacun
sait
par
la
rumeur
publique
qu'autour
de
Jésus,
non
seulement
les
infirmes
«prennent
leur
grabat
et
marchent
»,
mais
«les
morts
revivent
»,
<,
les
yeux
des
aveugles
et
les
oreilles
des
sourds
s'ouvrent»
et
«
la
Bonne
Nouvelle
est
portée
aux
humbles»
(Isaïe,
chap.
29,
vers.
18;
chap.
35,
vers.
5;
chap.
61,
vers.
1).
Jésus
lui-même
n'avait-
il
pas
fait
allusion
à
ces
textes
des
prophètes
pour
éclairer
les
disciples
de
Jean
venus
lui
demander
s'il
était
«
celui
qui
doit
venir»
(Matthieu,
chap.
11,
vers.
5)?
Ci-contre:
on
distingue
notamment,
au
bas
de
cette
feuille
d'ivoire
qui
ornait
un
évangéliaire
du
VIII°
s.
(au
trésor
de
la
cathédrale
de
Milan),
le
«signe»
donné
aux
noces
de
Cana
et,
de
haut
en
bas,
dans
la
colonne
de
gauche,
la
guérison
de
l'aveugle-né,
celle
de
l'in-
firme
de
Bézatha
et
la
résurrection
de
Lazare.
(CI.
Lessing
-
Magnum..)
|
. |
|
32. |
Les
pharisiens
entendirent
ces
bruits
qui
circulaient
dans
la
foule
à
son
sujet,
et
les
grands |
|
prêtres
et
les
pharisiens
envoyèrent
des
émissaires
pour
se
saisir
de
lui. |
33. |
Cependant,
Jésus
disait:
«Je
suis
encore
avec
vous
pour
un
peu
de
temps,
et
je
vais
vers |
|
Celui
qui
m'a
envoyé. |
34. |
Vous
me
chercherez
et
vous
ne
me
trouverez
pas,
et
où
je
serai
vous
ne
pouvez
venir.
» |
35. |
Les
Juifs
se
dirent
donc:
«
Où
va-t-il
aller
que
nous
ne
puissions
le
trouver?
Va-t-il
aller
vers |
|
ceux
qui
sont
dispersés
chez
les
Grecs,
et
va-t-il
enseigner
les
Grecs? |
36. |
Que
signifie
cette
parole
qu'il
a
dite:
vous
me
chercherez
et
vous
ne
pourrez
me
trouver,
et |
|
où
je
serai
vous
ne
pouvez
venir?» |
37. |
e
dernier
jour,
qui
est
le
grand
jour
de
la
fête,
Jésus
debout
proclama:
«Si
quelqu'un
a
soif, |
|
qu'il
vienne
à
moi
et
qu'il
boive
! |
. |
|

|
. |
|
«
LE
DERNIER
J0ÜR,
QUI
EST
LE
GRAND
DE
LA
FÊTE,
JÉSUS
DEBOUT
PROCLAMA
:
SI
QUELQU
'
UN
À
SOIF,
QU
'
IL
VIENNE
À
MOI
ET
QU
'
IL
BOIVE.
»
Le
Christ
estime
cette
fois
qu'il
doit
s'affirmer
devant
la
foule
particulièrement
dense
au
dernier
jour
des
«Tabernacles
",
«
très
solennel
et
très
saint»
(Lévitique,
chap.
23,
vers.
35).
Chacun
vient
alors
à
l'assemblée
en
tenant
à
la
main
droite
un
bouquet
composé
de
rameaux
de
myrte,
de
saule
et
de
palmier,
que
les
plus
orthodoxes
accompagnent
d'un
fruit
de
citronnier,
tenu
dans
la
main
gauche.
Selon
les
docteurs
de
la
Loi,
ce
sont
là
les
quatre
«
essences
»
exigées
par
le
Lévitique
(chap.
23,
vers.
40).
On
les
trouve
dans
le
«
bouquet
de
Lolab
»
qui
figure,
à
gauche
du
chandelier
à
sept
branches,
dans
cette
mosaïque
du
IV°
s.au
dessus
de
ce
texte
provenant
de
la
synagogue
d'Hamat.
Ci-contre:
la
cérémonie
qui
se
déroule
de
nos
jours
à
l'occasion
de
la
même
solennité
devant
le
mur
dit
«des
Lamentations
».
Jadis,
avant
la
destruction
du
Temple,
la
procession
accompagnait
les
prêtres
qui
allaient
puiser
l'eau
destinée
aux
usages
rituels
à
la
piscine.
de
Siloé,
au
chant
du
psaume
104
(hébreu
105):
«Il
fendit
le
rocher,
et
les
eaux
en
jaillirent...»
(vers.
41).
Cette
allusion
au
prodige
accompli
de
la
main
de
Moïse
(Exode,
chap.
17,
vers.
6)
explique
l'opportunité
de
la
révélation
du
Christ:
il
est
ce
rocher
(cf.
1ère
aux
Corinthiens,
chap.
10,
vers.
4)
qui
satisfait
la
soif
spirituelle.
Mieux
que
la
Samaritaine
à
qui
Jésus
a
promis
«
l'eau
vive
»,
ces
Juifs,
qui
psalmodient
encore:
«
Mon
âme
a
soif
de
Dieu»
(Ps.
41
-
hébreu
42
-
vers.
3),
devraient
comprendre
le
sens
des
paroles
qu'aujourd'hui
ils
entendent.
Ci-dessous
:
les
cerfs
qui
s'abreuvent
aux
eaux
du
«Dieu
vivant»
(CI.
Lessing-Magnum,
M.-T.
Cattoir
et
Couvent
de
St-CIément-Menjaud.) |
.. |
|
 |
. |
|
38. |
Celui
qui
croit
en
moi,
comme
le
dit
l'Écriture,
des
fleuves
d'eau
vive
jailIiront
de
son
sein.
» |
39. |
Ces
paroles
s'appliquaient
à
l'Esprit
que
devait
recevoir
ceux
qui
croiraient
en
lui.
Car
il
n'y |
|
avait
pas
encore
d'Esprit,
parce
que
Jésus
n'avait
pas
encore
été
glorifié. |
40. |
Parmi
la
foule,
ceux
qui
avaient
entendu
ces
paroles
disaient:
«C'est
vraiment
le
Prophète.» |
41. |
D'autres
disaient:
«C'est
le
Christ.»
D'autres
encore
disaient
:
«
Mais
est-ce
de
Galilée
que |
|
doit venir
le
Christ
? |
42. |
L'
Écriture
ne
dit-elle
pas
que
le
Christ
doit
venir
de
la
descendance
de
David
et
de
Bethléem,
le |
|
village
de
David?
» |
. |
|
«
L'
ÉCRITURE
NE
DIT-ELLE
PAS
QUE
LE
CHRIST
DOIT
VENIR
DE
LA
DESCENDANCE
DE
DAVID,
ET
DE
BETHLÉEM,
LE VILLAGE DE DAVID ?»
Les
lecteurs
de
Matthieu
(chap.
l,
vers.
1)
et
de
Luc
(chap.
3. vers.
23-31)
savent
que
Jésus
réalisait
la
promesse
faite
à
David
(2'
Samuel,
chap.
7,
vers.
12).
Et
Matthieu
(chap.
2,
vers.
5)
avait
aussi
souligné
l'accomplissement
de
la
prophétie
de
Michée
sur
Bethléem
d'où
devait
sortir
«
le
chef
qui
sera
le
pasteur
d'Israël
».
Mais
pour
la
masse
de
ses
contemporains,
le
Christ
n'était
que
«
Jésus
le
Nazaréen
»
:
ainsi
sera-t-il
encore
désigné
sur
sa
croix
(Jean,
chap.
19,
vers.
19),.
et
bien
peu
sans
doute
soupçonnaient
en
Joseph-le-charpentier
un
descendant
du
roi
David.
La
proclamation
du
Christ
a
ranimé
la
discussion
sur
ses
origines.
Les
plus
impressionnés
sont
les
émissaires
que
les
princes
des
prêtres
et
les
sanhédrites
hostiles
ont
chargés
de
l'arrêter
(chap.
7,
vers.
45-46).
Ci-contre:
miniature
extraite
du
«
Verger
de
Consolation
»
(XIII°
siècle,
aujourd'hui
conservée
à
la
Bibliothèque
nationale)
qui
montre,
dans
un
arbre
généalogique
d'apparence
traditionnelle,
non
pas
les
ascendants
du
Messie
selon
la
chair,
mais
ses
lointains
<,
précurseurs
"
:
les
prophètes
qui
l'ont
annoncé
pendant
un
millénaire.
(Cliché
B,
N.) |
. |
|
43. |
Une
division
se
créait
dans
la
foule
à
son
sujet. |
44. |
Certains
d'entre
eux
voulaient
se
saisir
de
lui,
mais
personne
ne
mit
la
main
sur
lui. |
45. |
Les
émissaires
revinrent
donc
vers
les
grands
des
prêtres
et
les
pharisiens,
et
ceux-ci
leur |
|
dirent:
«Pourquoi
ne
l'avez-vous
pas
amené?» |
46. |
Ils
répondirent:
«Jamais
homme
n'a
parlé
comme
parle
cet
homme.
» |
47. |
Les
pharisiens
leur
répliquèrent:
«
Vous
êtes-vous
laissé,
vous
aussi,
égarer? |
48. |
Y
a-t-il
parmi
les
notables
ou
les
pharisiens
quelqu'un
qui
ait
cru
en
lui? |
49. |
Mais
cette
foule
qui
ne
connaît
pas
la
Loi,
ce
sont
des
maudits.
» |
50. |
Nicodème,
l'un
d'entre
eux,
celui
qui
était
venu
voir
Jésus
antérieurement,
leur
dit: |
51. |
«Notre
Loi
juge-t-elle
un
homme
avant
de
l'avoir
entendu
et
de
savoir
ce
qu'il
a
fait?» |
52. |
Ils
lui
répondirent
:
«Es-tu
donc,
toi
aussi,
de
Galilée?
Cherche
et
constate
qu'il
ne
se
lève |
|
pas
de
prophète
de
Galilée.» |
53. |
[
Puis
ils
s'en
retournèrent
chacun
chez
soi. |